Gil Jouanard, Les Roses Blanches, Paris : Phébus, 2016.
Quatrième de couverture : "Pour raconter une vie bien remplie mais ratée, il en faut de l'humour. Surtout quand il sagit d'un être proche. Gil Jouanard relate l'épopée picaresque et pathétique de Juliette, née dans le Gévaudan du début du xxe siècle, l'un des endroits les plus reculés de la galaxie européenne. Ou comment une quasi-esclave, bergère à huit ans, s'invita une décennie plus tard à la fête du Front Populaire. Puis, au fil des mariages, à l'idyllique Far East Américain et à l'Allemagne profonde de l'après-guerre. Car la rage de vivre de Juliette lui ouvrit toutes les portes, sauf la seule qui sauve, celle qui mène à soi-même. Dans les circonvolutions de sa plume, le poète Gil Jouanard cache un sourire qui ressemble à de l'amour et à de la sagesse. Il donne une portée universelle à son deuxième « roman vrai » : une fresque hilarante à force de bagout, au vibrato pourtant déchirant, en hommage à tous les sans-culture."
Dans son nouveau roman, Gil Jouanard dresse le portrait de Marie dite "Juliette" née dans le Gévaudan au début du 20e siècle. Juliette fait un premier mariage catastrophique, ses pas l'emmène ensuite aux Etats-Unis, puis en Allemagne. C'est un personnage au fort caractère qui n'hésite pas à partir à l'aventure, même si parfois c'est un échec. Finalement, Juliette vit une histoire extraordinaire pour un être ordinaire.
Gil Jouanard a un style d'écriture qui est à la fois original et emprunt de poésie. J'ai moins apprécié les apartés entre parenthèses qui déstructurent les phrases et cassent le rythme de lecture.
Le récit est bien mené. Il y a de nombreux rebondissements, excepté à la fin quand l'heure de la vieillesse a sonné, il se passe moins d'événements.
L'auteur fait preuve de beaucoup d'humour sans toutefois faire de la caricature (c'était le risque mais ce n'est pas le cas). Il s'agit en réalité d'une fiction mêlée d'éléments historiques d'importance telle que le Front Populaire, l'Occupation et d’éléments autobiographiques. C'est un texte engagé avec une dimension sociale importante.
Gil Jouanard a un style d'écriture qui est à la fois original et emprunt de poésie. J'ai moins apprécié les apartés entre parenthèses qui déstructurent les phrases et cassent le rythme de lecture.
Le récit est bien mené. Il y a de nombreux rebondissements, excepté à la fin quand l'heure de la vieillesse a sonné, il se passe moins d'événements.
L'auteur fait preuve de beaucoup d'humour sans toutefois faire de la caricature (c'était le risque mais ce n'est pas le cas). Il s'agit en réalité d'une fiction mêlée d'éléments historiques d'importance telle que le Front Populaire, l'Occupation et d’éléments autobiographiques. C'est un texte engagé avec une dimension sociale importante.
Merci à Babelio et aux éditions Phébus
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