Wilkie Collins, Le secret, Paris : Archipoche,
2012, 540 pages
Quatrième de
couverture : En cette nuit d’août 1829, sur la côte déchiquetée des Cornouailles, la résidence d’été des Treverton n’est plus que silence et ténèbres. Le manoir tout entier est suspendu aux battements du coeur de la maîtresse de maison, qui rend bientôt son dernier souffle, laissant derrière elle un époux désespéré, une fillette en pleurs – Rosamond – et beaucoup de questions sans réponses.
Que contient, par exemple, cette mystérieuse lettre confiée par Mrs Treverton à sa femme de chambre Sarah, à charge pour elle de la remettre à son mari après sa mort ? Et quel terrible secret Sarah préfère-t-elle dissimuler dans la demeure familiale avant de s’éclipser, s’opposant ainsi aux dernières volontés de la défunte ? Avant de fuir le manoir, Sarah laisse toutefois une lettre pour Mr Treverton, dans laquelle elle admet l’existence d’un secret… sans en dévoiler la teneur. Secret suffisamment effroyable pour que, des années plus tard, la domestique brise le silence afin d’empêcher Rosamond Treverton de retourner sur les lieux de son enfance en quête de vérité, au risque d’y perdre son âme…
Rosamond
Treverton, sur son lit de mort, demande à sa femme de chambre de rédiger une
lettre qui révèle un secret. La jeune femme doit la transmettre au capitaine
Treverton une fois sa maîtresse décédée. Or, Sarah Leeson se dérobe, cache le
pli dans le manoir, s’enfuit pour disparaître. Quelques années plus tard la fille
des Treverton (qui s’appelle elle aussi Rosamond) se marie avec Leonard
dont le père a racheté le fameux manoir. A la naissance de son fils, Rosamond se voit
attribuer, dans l'urgence, une nurse qui l’avertit de ne pas s'approcher de la chambre aux Myrtes dans le manoir de son enfance. Cet événement, au lieu de l'effrayer suscite, sa curiosité. Elle décide de mener l'enquête avec son mari.
Il
est facile de deviner la teneur du secret car Wilkie Collins distille des
indices au fil des pages. Les personnages sont trop démonstratifs et parfois même tout simplement des caricatures. Le style de l’auteur est un peu désuet. Il y a quelques longueurs
dans le récit.
Néanmoins, j’ai
apprécié l’ambiance du château empreint d’un certain mystère et d’une touche
gothique. Wilkie Collins donne un bon aperçu de la haute société au XIXème siècle en
Angleterre, c’est un thème qui m’intéresse toujours. Les rapports sociaux entre
les maîtres et leurs domestiques, les questions d'héritages sont également abordés.
Le dénouement n’est pas très surprenant, il est un peu décevant. Ce n’est pas le meilleur roman de Wilkie Collins mais ce fut un plaisir de le relire pour le mois anglais 2016.
Le dénouement n’est pas très surprenant, il est un peu décevant. Ce n’est pas le meilleur roman de Wilkie Collins mais ce fut un plaisir de le relire pour le mois anglais 2016.
J'ai lu ce roman il y a très longtemps et j'ai un peu oublié l'intrigue mais j'avais adoré cette lecture !
RépondreSupprimerJ'aime bien les romans de Wilkie Collins, je m'en réserve un pour chaque mois anglais...dans la mesure du possible car ce sont des romans consistants.
SupprimerCela fait un moment que je n'ai pas lu Wilkie mais j'ai encore plusieurs romans à lui dans ma PAL et très envie d'en sortir au moins un pendant mes vacances d'été (j'espérais à l'origine pour le mois anglais). J'espère que tu tenteras de nouveau l'expérience, c'est un de mes auteurs favoris !
RépondreSupprimerC'est sûr que je retenterai l'expérience car ce n'est pas le premier roman que je lis de Wilkie Collins. J'ai eu d'autres expériences plus positives.
SupprimerLu la semaine dernière ! :-) Moi aussi j'avais trouvé la clé dès le départ, du coup la fin m'a paru un peu fade, mais j'ai adoré l'atmosphère ! c'était ma 1ère rencontre avec Wilkie Collins et je compte bien continuer à le lire!
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