Mechtild Borrman, Le violoniste, Paris : Le Masque, 2014
Quatrième de couverture : "Moscou, 1948. Alors que le violoniste virtuose Ilja Grenko quitte la salle de concert sous des tonnerres d'applaudissements, son stradivarius à la main, il est arrêté et conduit à la terrifiante Loubianka, le siège du KGB, sans comprendre ce qu'on lui reproche. Après des jours de privations, d'humiliations et d'interrogatoires, Ilja signe des aveux absurdes qui le condamnent à vingt ans de goulag, contre la promesse que sa femme Galina et leurs deux jeunes enfants ne seront pas inquiétés. Mais sa famille est envoyée en exil au bout du monde, dans un enfer à ciel ouvert au Kazakhstan. Le violon de Grenko d'une valeur inestimable disparaît à jamais. Deux générations et quelques meurtres plus tard, le petit-fils d'Ilja, Sasha, se met en quête du stradivarius et apprend les heures les plus sombres de l'histoire de sa famille, broyée par le régime totalitaire et ses hommes de main, indifférents à toute dignité humaine."
Le violoniste russe Ilja Grenko est arrêté à la sortie d'un concert à Moscou en 1948. Après des semaines d’emprisonnement et d’isolement, il est envoyé dans un camp de travail. Le stradivarius de Grenko, objet d’une valeur financière et sentimentale inestimable, disparaît lors de cette arrestation. La police informe sa femme qu’il a fui la Russie pour aller se réfugier à Vienne et qu’il les a abandonnés.
Galina et ses enfants sont déportés au Kazakhstan. Elle travaille d’abord dans une blanchisserie puis à la construction d’une route. Galina démarre une nouvelle vie sans son mari dans des conditions extrêmement difficiles. On suit également le parcours d’Ilja au goulag, ses codétenus et lui-même sont mal menés et déshumanisés. L'objectif est de les faire mourir à petit feu.
Quelques décennies plus tard en 2008, le petit fils de Galina et Ilja est sur la piste du violon de son grand père. Il comprend qu’il y a des zones d’ombres sur son passé familial. Sacha va chercher à découvrir la vérité par tous les moyens.
Quatrième de couverture : "Moscou, 1948. Alors que le violoniste virtuose Ilja Grenko quitte la salle de concert sous des tonnerres d'applaudissements, son stradivarius à la main, il est arrêté et conduit à la terrifiante Loubianka, le siège du KGB, sans comprendre ce qu'on lui reproche. Après des jours de privations, d'humiliations et d'interrogatoires, Ilja signe des aveux absurdes qui le condamnent à vingt ans de goulag, contre la promesse que sa femme Galina et leurs deux jeunes enfants ne seront pas inquiétés. Mais sa famille est envoyée en exil au bout du monde, dans un enfer à ciel ouvert au Kazakhstan. Le violon de Grenko d'une valeur inestimable disparaît à jamais. Deux générations et quelques meurtres plus tard, le petit-fils d'Ilja, Sasha, se met en quête du stradivarius et apprend les heures les plus sombres de l'histoire de sa famille, broyée par le régime totalitaire et ses hommes de main, indifférents à toute dignité humaine."
Le violoniste russe Ilja Grenko est arrêté à la sortie d'un concert à Moscou en 1948. Après des semaines d’emprisonnement et d’isolement, il est envoyé dans un camp de travail. Le stradivarius de Grenko, objet d’une valeur financière et sentimentale inestimable, disparaît lors de cette arrestation. La police informe sa femme qu’il a fui la Russie pour aller se réfugier à Vienne et qu’il les a abandonnés.
Galina et ses enfants sont déportés au Kazakhstan. Elle travaille d’abord dans une blanchisserie puis à la construction d’une route. Galina démarre une nouvelle vie sans son mari dans des conditions extrêmement difficiles. On suit également le parcours d’Ilja au goulag, ses codétenus et lui-même sont mal menés et déshumanisés. L'objectif est de les faire mourir à petit feu.
Quelques décennies plus tard en 2008, le petit fils de Galina et Ilja est sur la piste du violon de son grand père. Il comprend qu’il y a des zones d’ombres sur son passé familial. Sacha va chercher à découvrir la vérité par tous les moyens.
J’ai surtout apprécié la dimension historique de ce roman. La
déportation et la répression sous le régime totalitaire de Staline ont suscité mon
intérêt car ce sont des événements qui sont moins abordés dans la littérature
que la déportation et la Shoah pendant la Seconde Guerre Mondiale.
La construction du récit alterne les chapitres entre 1948-1970 et 2008, elle permet de donner du rythme à la narration et de ne pas lâcher le roman.
J’ai eu un vrai coup de cœur pour ce roman à la fois court et efficace.
La construction du récit alterne les chapitres entre 1948-1970 et 2008, elle permet de donner du rythme à la narration et de ne pas lâcher le roman.
J’ai eu un vrai coup de cœur pour ce roman à la fois court et efficace.
Tentant ! Je note, merci.
RépondreSupprimerLe Papou