Carlos Ruiz Zafon, Le prisonnier du ciel, Paris : Robert Laffont, 352 pages, 2012, Traduit de l'espagnol par François Maspero
Présentation de l'éditeur : "Barcelone, Noël 1957. À la librairie Sempere, un inquiétant personnage achète un exemplaire du Comte de Monte Cristo. Puis il l'offre à Fermín, accompagné d'une menaçante dédicace. La vie de Fermín vole alors en éclats. Qui est cet inconnu ? De quels abîmes du passé surgit-il ? Interrogé par Daniel, Fermín révèle ce qu'il a toujours caché. La terrible prison de Montjuïc en 1939. Une poignée d'hommes condamnés à mourir lentement dans cette antichambre de l'enfer. Parmi eux Fermín et David Martín, l'auteur de La Ville des maudits. Une évasion prodigieuse et un objet volé... Dix-huit ans plus tard, quelqu'un crie vengeance. Des mensonges enfouis refont surface, des ombres oubliées se mettent en mouvement, la peur et la haine rôdent."
Dans ce troisième roman, on retrouve Daniel Sempere, Fermin et la libraire de Barcelone. Cette fois, l'intrigue est centrée sur la véritable histoire du mystérieux Fermin. En effet, Fermin révèle tous ses secrets. S'il décide de raconter la vérité, c'est qu'un inconnu a acheté Le Comte de Monte Cristo dans la libraire des Sempere et a laissé un mot à son attention.
C'est une histoire tragique qu'il va révéler à Daniel. Malgré la cruauté des hommes, Carlos Ruiz Zafon sait mettre un peu de magie dans sa narration. J'ai aimé aussi : le côté historique du roman car les faits se déroulent en 1939 et en 1957 en Espagne et aussi le rapport à l'écriture et à la littérature.
Au final, j'ai apprécié ce roman mais ce n'est pas le coup de cœur attendu, comme cela a été le cas pour L'ombre du vent. J'en attendais trop donc j'ai été plutôt déçue.
L'auteur laisse la porte ouverte à la fin du roman, j'ai tout de même envie de lire la suite. De plus, je n'ai pas lu le roman sur l'histoire David Martin, mais je la lirai prochainement car le livre vient de rejoindre ma PAL.
Ah, je ne savais pas que ce roman faisait partie d'une série. Je n'ai pas encore lu cet auteur, il faut que je m'y mette.
RépondreSupprimerBonne semaine.