Livre lu pour le challenge austenien organisé par Alice.
P.D James, La mort s'invite à Pemberley, Paris : Fayard, 2012, 380 pages.
Quatrième de couverture :
"Rien ne semble devoir troubler l’existence ordonnée et protégée de Pemberley, le domaine ancestral de la famille Darcy, dans le Derbyshire, ni perturber le bonheur conjugal de la maîtresse des lieux, Elizabeth Darcy. Elle est la mère de deux charmants bambins ; sa sœur préférée, Jane, et son mari, Bingley, habitent à moins de trente kilomètres de là ; et son père adulé, Mr Bennet, vient régulièrement en visite, attiré par l’imposante bibliothèque du château. Mais cette félicité se trouve soudain menacée lorsque, à la veille du bal d’automne, un drame contraint les Darcy à recevoir sous leur toit la jeune sœur d’Elizabeth et son mari, que leurs frasques passées ont rendu indésirables à Pemberley. Avec eux s’invitent la mort, la suspicion et la résurgence de rancunes anciennes. Dans La mort s’invite à Pemberley, P.D. James associe sa longue passion pour l’œuvre de Jane Austen à son talent d’auteur de romans policiers pour imaginer une suite à Orgueil et Préjugés et camper avec brio une intrigue à suspense. Elle allie une grande fidélité aux personnages d’Austen au plus pur style de ses romans policiers, ne manquant pas, selon son habitude, d’aborder les problèmes de société – ici, ceux de l’Angleterre du début du XIXe siècle. "
"Rien ne semble devoir troubler l’existence ordonnée et protégée de Pemberley, le domaine ancestral de la famille Darcy, dans le Derbyshire, ni perturber le bonheur conjugal de la maîtresse des lieux, Elizabeth Darcy. Elle est la mère de deux charmants bambins ; sa sœur préférée, Jane, et son mari, Bingley, habitent à moins de trente kilomètres de là ; et son père adulé, Mr Bennet, vient régulièrement en visite, attiré par l’imposante bibliothèque du château. Mais cette félicité se trouve soudain menacée lorsque, à la veille du bal d’automne, un drame contraint les Darcy à recevoir sous leur toit la jeune sœur d’Elizabeth et son mari, que leurs frasques passées ont rendu indésirables à Pemberley. Avec eux s’invitent la mort, la suspicion et la résurgence de rancunes anciennes. Dans La mort s’invite à Pemberley, P.D. James associe sa longue passion pour l’œuvre de Jane Austen à son talent d’auteur de romans policiers pour imaginer une suite à Orgueil et Préjugés et camper avec brio une intrigue à suspense. Elle allie une grande fidélité aux personnages d’Austen au plus pur style de ses romans policiers, ne manquant pas, selon son habitude, d’aborder les problèmes de société – ici, ceux de l’Angleterre du début du XIXe siècle. "
Ce livre est une suite d'Orgueil et Préjugé (Jane Austen). C'est un roman de qualité, bien écrit, qui respecte l'histoire initiale. Les personnages ont un peu mûri mais le passé finit par les rattraper.
Au début, l'intrigue est sans grand rebondissement car c'est surtout le travail de la machine judiciaire qui est mis en évidence. Le présumé coupable est connu dès le départ. Pourquoi les recherches dans la forêt de Pemberley, le lieu du crime, ne sont-elles pas plus poussées ? Le colonel Fitwilliam m'est apparu comme le suspect idéal car il disparaît au moment du meurtre mais pour les protagonistes la question de son éventuelle culpabilité ne se pose pas. Le coup de théâtre à la fin du procès est un peu trop facile à mon goût. Au final, beaucoup de mystères, révélés dans les derniers chapitres, entourent la mort de la victime.
Darcy est le personnage central de ce roman, c'est un être torturé, il ne sait pas comment se positionner face au meurtre et au meurtrier et à tout ce qui en découle. C'est un plaisir de retrouver les personnages d'Orgueil et Préjugé. P.D James a su faire une suite originale sans oublier de rappeler les faits antérieurs. C'est un bon roman policier.
Au début, l'intrigue est sans grand rebondissement car c'est surtout le travail de la machine judiciaire qui est mis en évidence. Le présumé coupable est connu dès le départ. Pourquoi les recherches dans la forêt de Pemberley, le lieu du crime, ne sont-elles pas plus poussées ? Le colonel Fitwilliam m'est apparu comme le suspect idéal car il disparaît au moment du meurtre mais pour les protagonistes la question de son éventuelle culpabilité ne se pose pas. Le coup de théâtre à la fin du procès est un peu trop facile à mon goût. Au final, beaucoup de mystères, révélés dans les derniers chapitres, entourent la mort de la victime.
Darcy est le personnage central de ce roman, c'est un être torturé, il ne sait pas comment se positionner face au meurtre et au meurtrier et à tout ce qui en découle. C'est un plaisir de retrouver les personnages d'Orgueil et Préjugé. P.D James a su faire une suite originale sans oublier de rappeler les faits antérieurs. C'est un bon roman policier.
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