vendredi 21 février 2020

La femme en vert d'Alan Firth

Alan Firth, La femme en vert, Paris : Editions  l'Harmattan, 2020.


Quatrième de couverture : "Pierre Alexandre est un quadragénaire, artiste peintre, qui mène une existence volontairement sans histoire, vivant dans le même quartier de cette ville natale qu'il n'a pas quittée depuis plus de vingt ans. Pourtant, il s'est lié d'amitié avec une personne de son immeuble, une jeune femme originaire d'Autriche arrivée en France il y a quelques années. Elle lui apporte une présence tonique et bienfaitrice. Pourtant une part d'ombre entoure cette personne. Un jour, un drame survient qui va bouleverser sa quiétude, menaçant même de la détruire... Alan Firth nous invite à effectuer un voyage dans l'Histoire, dans le monde de la peinture et dans le tréfonds de la conscience d'un homme sans particularité que les événements permettront de se révéler à lui-même, et d'aborder enfin sa seconde vie."

Pierre Alexandre est peintre et mène une vie solitaire dans un immeuble. Un matin, il est dérangé par l’inspecteur Turpin car sa voisine autrichienne Maryann a été assassinée chez elle. Or, c’était l’un de ses modèles de peinture et surtout une amie proche. De fil en aiguille, Pierre Alexandre fait des découvertes sur son entourage car il n'est pas si isolé que cela. En effet, il a un ami dénommé Serge, une petite amie occasionnelle Olivia et fréquente un restaurant. 

Le personnage principal a tendance à se mettre dans des situations dangereuses qui font de lui le suspect idéal pour le lecteur. En revanche, l’inspecteur Turpin et son collègue Marchand ne semblent guère s’en inquiéter et le prennent en amitié. De manière générale, il y a beaucoup trop d’incohérence au début du récit. Par exemple, Pierre Alexandre n’hésite pas aller se promener dans l’appartement de la victime. Où sont les scellés qui habituellement protègent la scène de crime ? Comment la police peut-elle laisser partir un suspect à l’étranger alors qu’il y a eu un meurtre ? Ces premiers éléments m’ont fortement découragée pour lire la suite de ce roman. 

La seconde partie qui se déroule en Autriche est beaucoup plus intéressante et mieux écrite. On sent que l'auteur est plus à l'aise avec son sujet. Pierre Alexandre décide de partir en Autriche pour en savoir plus sur sa voisine. Il débarque à Salzbourg où il fait une rencontre et tombe amoureux de Katrin, trop rapidement à mon avis. Il va visiter les grands musées de Vienne. C'est alors qu'il rencontre Ann et son mari Max qui cherchent à retrouver les tableaux volés aux Juifs pendant la Seconde Guerre Mondiale. Pierre Alexandre découvre alors que l'histoire personnelle de Maryann a un lien avec la Grande Histoire. 

A la lecture de la quatrième de couverture, j'étais enthousiaste car les thèmes m'intéressaient : peinture, Seconde Guerre Mondiale, enquête policière... J'ai vite déchanté car Pierre Alexandre n'est pas très attachant, il est plein de contradictions. Le récit est trop incohérent. Les phrases sont extrêmement longues. Finalement, il faut se forcer pour aller jusqu'au bout de l'histoire car le dénouement est intéressant. 

Merci aux éditions l'Harmattan et à Babelio











Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Sapin de Noël 2023

  🤶 13 décembre : À dix jours du grand jour, il est plus que temps de nous montrer vos sapins de Noël !  Voici le sapin de Noël de notre ma...