Agatha Christie, Témoin muet, Paris : Le Masque, 240 pages, 2012.
Quatrième de couverture : "Toute la maisonnée est contrariée après l’accident qui a failli coûter la vie à tante Emilie : une chute sur la balle du chien malencontreusement abandonnée dans l’escalier… Mais plus elle y pense, plus Miss Emilie Arundell est convaincue qu’un de ses proches essaie de l’éliminer. Elle confie ses soupçons à Hercule Poirot dans une lettre datée du 17 avril. Mais celui-ci ne la reçoit que le 28 juin… Entre temps, Miss Arundell, connue pour sa santé fragile, est belle et bien morte. Serait-il possible qu’une personne de son entourage ait précipité sa fin ? "
Miss Emilie Arundell est une dame âgée et sans enfants. Elle est entourée d'héritiers uniquement intéressés par son argent. On retrouve ici un schéma classique propre à l'oeuvre d'Agatha Christie.
Hercule Poirot fait son apparition au bout de quelques chapitres avec Arthur Hastings. En effet, le détective a reçu une lettre très étrange de la vieille demoiselle. Hastings devient alors le narrateur. Agatha Christie critique vivement l'époque victorienne résolument démodée selon elle.
Le chien, Bob, qui est le témoin muet, a un rôle central. Agatha Christie lui donne même la parole. L'enquête est finement mené par le détective belge.
J'ai particulièrement apprécié les discussions et les échanges entre Hastings et Poirot. Le lecteur se doute qu'Hastings fait fausse route. Poirot a des doutes sur l'identité du coupable, il suit une piste mais ne révèle pas tout de suite qui est le meurtrier. Il préfère se mettre en scène dans les dernières pages.
Ce roman fait partie de ceux que j'ai préféré.
Livre lu dans le cadre du challenge Agatha Christie organisé par George
et du challenge God Save the Livre organisé par Antoni.
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