Marie
Ledun, L'homme qui a vu l'homme, Paris : j'ai lu, 2015.
Quatrième de
couverture : "La tempête Klaus vient de s'abattre sur la
façade atlantique. Les rumeurs autour de la disparition d'un
militant basque, Jokin Sasko, enflent. Iban Urtiz, reporter, comprend
que cette affaire n'est pas un cas isolé. La jeune Eztia, soeur du
disparu, lui ouvre les portes d'un monde de mensonges et de
trahisons. Tandis que deux tueurs tentent d'étouffer la vérité, la
vie d'Iban bascule dans une guerre sans pitié qui ne dit pas son
nom."
Dès le départ, je n'ai pas
réussi à rentrer dans l'histoire ni à m'y accrocher. J'ai eu quelques difficultés à finir la lecture de ce roman. Finalement, j'ai été plutôt déçue par rapport à ce qui était proposé sur la quatrième de couverture.
N'ayant pas d'attaches avec le pays Basque, je n'ai pas tout saisi sur le GAL et l'ETA. Ces deux entités sont présentes tout au long du roman sans que rien ne soit expliqué de façon explicite.
En effet, l'intrigue se déroule au pays basque. Un jeune membre de l'ETA a disparu depuis plusieurs semaines. A-t-il été enlevé ? A-t-il été tué ? Par qui ? Pourquoi ? Le reporter Iban Urtiz décide de mener
l'enquête pour son journal Lurrama. Rapidement, cela prend une tournure personnelle et dangereuse. Iban Urtiz en laissera quelques plumes.
Iban Urtiz est
d'origine basque mais n'a pas grandi dans le pays. Il rencontre donc des problèmes d'intégration car il ne parle pas le basque. Néanmoins, cette facette lui permet d'avoir la neutralité nécessaire pour comprendre les tenants et les aboutissants de l'affaire Sasko.
Le dénouement est plutôt décevant. Le roman est bien construit dans l'ensemble, mais je n'ai pas apprécié le style de l'auteur.
Livre lu dans le cadre du prix SNCF du polar
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