Quatrième de couverture : "Enivrée par le Paris des années folles, Pearl prépare pour le compte d’un éditeur new-yorkais un ouvrage illustré consacré à la gastronomie française. Des Halles au somptueux cadre Art déco du Paquebot, le restaurant le plus en vue du moment, rien n’échappe à son regard de photographe. Pas même l’invisible mystère qui entoure le chef Charles-Henri Chelan, acclamé par ses clients, vénéré par sa brigade, et cependant insaisissable. Piano de cuisson, accords, harmonies, tonalités : Charles-Henri cuisine comme on compose. Mais d’où vient cet étrange rapport à la beauté qui le contraint à dépasser ses propres exigences ? Ensorcelée par cet homme, Pearl ne répond pas aux télégrammes de son père qui la pressent de rentrer aux Etats-Unis. C’est la fin de l’été 1929. Si la ville-lumière n’a jamais mieux porté son nom, l’obscurité n’est pas loin. Mais la passion créatrice, le souffle de Charles-Henri ne sont-ils pas, comme le pressent Pearl, des ferments de résistance face au désastre qui se dessine ?"
Pearl, une jeune femme
américaine, effectue un voyage à Paris en 1929 pour faire des
photos sur la gastronomie française. Elle rencontre alors Robert et
Charles-Henri, gérants d'un grand restaurant parisien réputé et appelé le Paquebot. Les deux hommes ont un passé commun puisqu'ils
se sont connus dans les tranchées lors de la Première Guerre
Mondiale. Suite à cet événement qui a marqué à tout jamais leur
vie, ils décident d'ouvrir un restaurant.
J'ai apprécié ce livre
car l'intrigue se déroule dans le Paris des années folles à la
veille de la crise économique de 1929. L'atmosphère presque
irréelle dans le restaurant fait penser à un navire qui vogue sur la mer d'où
son nom très bien choisi.
Il y a des personnages
secondaires intéressants comme Lazlo le serveur pianiste auquel
Charles-Henri s'identifie. Pearl et Charles-Henri vont se chercher un
moment avant de se trouver. Il est aussi question de passion pour la
musique et pour la cuisine, l'une et l'autre sont liées. Le dénouement de l'histoire pourrait donner une suite au
roman.
Ce roman est un coup de
cœur. Je voudrais remercier Babelio et les éditions Fayard.
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