mercredi 10 avril 2019

Coeur de fer, le Chouan bleu de Jean-Claude Sacerdot

Jean-Claude Sacerdot, Coeur de fer, le Chouan bleu, Hermine, Erick Bonnier, 2019


Quatrième de couverture "1789, Jean-Eudes de Kermorgan, jeune aristocrate normand attiré par les idées nouvelles, va voir son destin contrarié quand tout semblait lui sourire. Hussard de la République, nommé commandant au feu à Jemmapes à 25 ans. Il fréquente et admire Robespierre, Danton, Marat, montagnards et girondins. Bertille Valentin, sociétaire de la Comédie Française, adulée du tout-Paris, va s’attirer les foudres de l’Enfer pour l’avoir séduit. On la retrouvera au matin, assassinée, atrocement mutilée, elle et Manon, sa jeune gouvernante. Réfugié dans ses terres en belle Normandie, un étrange cavalier noir hante son domaine, ses gens ont bien changé, tout comme son propre père. Qu’est-ce qui se trame au manoir des Kermorgan en Ambreville ? Jean-Eudes va s’éprendre de l’étonnante Hermine, jeune marquise, garçon manqué, qui, pour leur premier échange, déchargera son pistolet sur lui. Combien de temps ont-ils devant eux ? Le commissaire Conan Percebois, l’as de la police criminelle, est chargé de l’enquête relative à l’assassinat de Bertille Valentin. Le policier, affligé de Jacut Raimbert son adjoint, aura besoin de tout son talent pour connaître la vérité. Il a juré de mettre la main sur ce hussard de la mort… Pour Jean-Eudes, le salut est dans la fuite et l’aventure. La Révolution est là, elle le rattrapera."


Jean-Eudes de Kermogan est un hussard à l'époque de la Révolution Française. Il est accusé d'avoir assassiné une comédienne et sa domestique. Le jeune homme fuit en Normandie sur les terres de son père car il est recherché. Il se réfugie à la Huschaye, un lieu isolé dans le pays de Caux, non loin d'Ambreville. Il y rencontre la femme de sa vie, la belle Hermine. Il prend ensuite la décision de revenir à Paris pour confondre ses accusateurs mais la Révolution et ses mouvements sont en marche. 

Il est précisé un peu plus bas sur la quatrième de couverture "Jean-Claude Sacerdot, on aime ou on déteste !" Je fais partie des lecteurs qui n'ont pas du tout aimé ce roman. J'ai choisi ce livre car il était question de la Révolution Française, d'un polar historique et de la Normandie. Ce sont trois thèmes qui m'intéressent et qui sont développés dans l'ouvrage sans toutefois répondre à mes attentes. 

Le style de l'auteur n'est pas agréable à lire, l'utilisation d'anciens mots français pèse sur le récit et sur la lecture. Les passionnés de linguistique seront comblés mais je n'en fais pas partie. On retrouve aussi quelques mots de cauchois qui sont en italique dans le texte mais cela est moins gênant dans la lecture.  

Les personnages ne sont pas très attachants et l'histoire ne m'a pas paru très originale. Il y a peu d'enquête policière au final. 

Le seul point positif, c'est que l'auteur est très documenté sur la période de la Révolution. Il fait état d'un certains nombre d’événements qui se sont déroulés dans la grande Histoire de France et qui servent de toile de fond pour son intrigue.   

Merci aux éditions Erick Bonnier et à Babelio.   

2 commentaires:

  1. C'est curieux comme les prétendues critiques dont on ignore l'œuvre de conséquence forcément, aient autant de temps à perdre pour dire tout le mal qu'elles pensent de ce qu'elles viennent de lire ou plutôt, survoler... Pour notre part, nous avons aimé, tant pour l'histoire qui fait augurer (heureusement) une suite que pour une langue et des expressions qui tranchent sur la médiocrité ambiante, dont certains commentaires en sont des archétypes ! Jean-Claude Sacerdot, on peut lire et relire pour le style et l'anticonformisme. De tout cœur avec ce cœur de fer. Patricia T.

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  2. Chère Patricia,
    Merci de votre mise au point ! Celle que vous visez a des comptes à régler, laissons lui cette satisfaction bien médiocre de pouvoir cracher son venin sans conséquence. Elle le fait contre le vent et ça me fait une excellente publicité, merci à elle ! Comme on le sait : "Les chiens aboient, la caravane passe (si loin...) Bien à vous : Jean-Claude Sacerdot

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